Pavé de larme, ruisselle entre tes omoplates l'anévrisme de tes craintes, d'un parme délavé. Dans ton mausolée cervical, un vent frigide, et des plateaux andins qui ont bon dos, portant de mule en mule ton espoir en fragment. Et par-dessus tout, l’empreinte...
Laisse Babylone brûler, je marche sur tes cendres, cette beauté sale, ce charme tendre sans âme, cette merde au parfum d'ambre. Tu feras un choix, puis deux, puis plus aucun, et te voila cloué à un bonheur sans amour, sans retour. Chaque instant tu sauras,...
Dans le temps, j'avais soif Il fait chaud je bois De la bière, du rhum Du wisky sans coca. Un jour, une fois plutôt un foie A dit "mets donc D'l'eau dans ton vin." J'ai mis de l'eau J'ai mis du vin De l'eau, en vain Sur mes chagrins. Où est donc Jésus...
J'ecris des lettres sur le sol froid Ce sont des lettres, rien que des lettres A peine un son sur deux trois metres Des lettres sur des traits de bois J'ai fais un mot sur le sol froid Un mot d'amour, un mot de haine Un peu de joie, un peu de peine Un...
Elle est la gauche de ma droite, Plus à l'Ouest que l'Est de mon Est; Je tend les bras, elle les déboite. Je suis vaccin, elle est la peste. Je suis un rêve, elle ne dort plus, Je veux une trève, elle part en guerre; Elle est l'adieu de mes saluts, Bien...
Alors au menu, notre magnifique hamburger au Kevlar, reconnu d'utilité publique dans plus de 20 pays depuis 1985. Soit dit en passant, vous pouvez payer en deux, cinq, (à part:) dix fois... Le monde est divisé en trois : les oui, les non et les peut-être....
L'horloge était pour moi le plus bel objet qui soit. D'une aiguille à l'autre, deux visions du temps, la course déloyale des jours contre les ans. J'avais envie de vieillir. Vite. J'avais la passion de ce défilement vide, et j'espérais un jour pouvoir...
Me voilà fourmis Parmi les cancrelats Me voilà, Fournit De tout nouveaux tracas Enfin, pour dire vrai, Une synécure, Promenade de santé Pour un cul de jatte en bure Le temps glisse, comme des billets Time IS money, le coût de l'ennui Néo-taylorisme, déodorisé...
quand je me leve, le matin je sens comme une tige en acier tendue vers le ciel d'acier metallique poli! pompom pompom comme un paratonnerre une tige en acier j'attend le coup de foudre ouh! comme Pincent Vuitton j'attend le coup de foudre ouh! je suis...
chien blanc, grand mere et vieux loubard choux croute baguette cornichon des fleurs jaunes avec des mouches mal dessinées dessinées comme des huit des kouglof de la neige, des cerises, des fruits rouges comme si l'hiver etait un gros dessert elle a ses...
un cher de mes cousin, ma chair, m'entretenait en ces syllabes sybillines : "J'outrecuis la vie, ses virages, vitriol ! J'en suis aversionant ses ovaires, je m'abhorre, j'entreprend pendu à ses penchants, mais j'en suis si suisse, le suis je ?" je n'en...
Non, non et non, frappe a ma porte et di moi que finalement non, allez quoi, en trois lettres tout redevient si simple, juste un non. A si seulement j'avais fais ce judicieux placement j'en serai pas la aujourd'hui, a me ronger les sangs pour mes histoires...
je suis amoureux tant beaucop je t'aime tant beaucoup qu'il ne peu a la cruche se casser se reste t il plus ne puis plus mon mirador ma boite de paon dort erreur sur la personne un élan dans la neige une boite de conserve d'aubergine deshydraté leur graisse...
Traitre entropique matine ma coquine d'un dédain dédalique, de son si salie sans souci Caresser aussi souvent son soir sordide d'un diligent douteur, seigneur, horreur, valeurs Ca se croirais encore, quoi que... Crois tu ? Crois tu ? Crois tu ? Crois...
La tete pleine de guimauve, mon pendule s'attire les vice et versa, je laisse trainer... Des mois d'errance, et maintenand quoi ? J'y prend garde, j'y aiguise mon envie. Entre ces deux miroirs lequel m'irai le mieux, je crois que ce chien n'a deja que...
nager comme un spiderman en arrêtes de poisson ben laden écrit en rouge sur les panneau de wall street un vieux popop mal dessiné au ski en bonnet phrygien, près à s'élancer sur une piste, l'air victorieux un "T" dans la neige qui fait gauche droite gauche...
mon ceur s'envole quand je pense a toi oh mon beau chat avec ta gueule de croquettes on dirat des pates de velour vien me faire des calin je n'en peu plus ton absence me manque autant que le fait que tu soit pas la revien moi ma jolie carpe mon bel amas...
La voix froide dechire la poussiere, le gel ne tient plus,on y entend des milliers de vaisseaux se tendre, se dechirer bien tranquillement, remplis de sang froid. Les pates sont prette, ,la lune monte sur d'elle vers ses cousines bleutées, un souvenir...
ce matin où de lugubres fanes puisaient de leurs becs des civelles ne paissait que l'opaque dame sur le litre de tendon achevé lui sortit ses ciseaux de paille pour gondoler la Josette d'or de fils en anguilles, et par mon, et par vos et par leur évidence...
Oh la vile appogiature, erzats d'une idée préconçue pour quelqu'un de mieux, de plus beau, de plus près! que ne fuient donc ces rires tant raillés, si rouillés qu'aujourd'hui ils grincent dans mon souvenir. Des souvenirs à devenir saoul, et pour un sous...
La poutre est lourde, celle qui te porte de bourde en bourde, de porte à porte pavée de poudre, ta route raide agrippe ton pas, et grimpe, et rampe vers l'apex sec et sacré de tes tracas. tu craques et l'on te crie la réciproque, l'arrêt si propre des...
L’horreur du désordre est d’ordre ordinaire. Sans le suaire amer de ses travers, il s’auto-autorise l’autoanalyse de ses surprises soumises à l’emprise acide du vide avide. Il aurait apprécié un peu plus de clarté. Sous l’aurore absoute du doute, que...
Rutilante et tardive, arrive l’Inexacte, l’Impossible, sans nom et immortelle, fugace, parfaite. On la dessine On la chante On l’estime On l’invente Son parfum, brûlant et indécis, et pâle, pâle comme les ailes des colibris. Son nom ? Je le dessine, l’enchante,...
Le soleil se lève nous sortant de la nuit Marquant la fin des rêves, la reprise de la vie Nos sens se réveillent nous plongent dans le jour Nous dictant d'une seule et même voix, comme toujours Qu'aujourd'hui il faut vivre, que c'est le lot de tous Vivre...
Je ne sais pas si c'est la mer Ou bien mon âme qui fait des vagues, Et le soleil est à l'envers Quand de tes yeux le bleu me nargue. Ma poésie pour toi s'effrite, Et mes sourires ne valent rien, Face à ta douceur de granit Que nul n'érode sans chagrin....
Ce site, fruit de la rencontre d'un jeune roumain apatride et d'une société mondiale décadente, reflète les désillusions d'une génération minoritaire. A travers des textes souvent hermétiques et forcément absurdes, Aldous Pivitim (Пивътйм), diplômé en Lettres Modernes à l'Université de Cergy-Pontoise, purge ici ses douleurs de vivre et sa quête d'idéal. De ces calembours cruels, au slavisme assumé, résonneront sans doute en écho vos interrogations viscérales.