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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 22:08

Chaque matin je vois en songe

Le trait de tes formes que je longe,

Qui traîne un rêve hors de la nuit

Et change un plaisir en envie ;

 

Et dans mes tripes une brûlure

S'installe comme le Soleil,

Et comme le pluie la plus dure

Efface l'espoir du sommeil ;

 

Au fil des heures le trépas

Des possibles qui s'amoncellent

Ne laisse place qu'à l'effroi

Et à la froideur du Réel,

 

Car ton regard ne me voit pas,

Chaque jour où nos vie s'embrassent,

Saignant d'heure en heur près de toi

J'attend que mon ombre s'efface ;

 

Le crépuscule alors m'accueille,

Scarifié de désillusions,

Et me replonge dans les écueils

Des rêveries de la Passions.

 

 

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 14:00

Monsieur, Madame,

 

je suis beau

je suis bon

 

Veuillez agréer.

 

                             Dieu

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 22:31

Je ris de toutes vos blagues, surtout celles surfaites,

Et si vos traits méritent que la rate se pète,

J'en rie à m'en crever l'âme.

 

Le destin tragique des faiseurs de drames

Qui chient sur des colombes pour nous vendre tripette,

Faire de nos amours des clameurs de lopettes

Et de la poésie des ardeurs de puceaux.

 

Face dans leurs postillons, je m'inscris en faux,

Car radasses j'emmerde de même que bonnes gens,

Non moins que les gros cons et que les mécréants,

 

Le peuple et l'univers, amibes et amis,

Tous autant que vous êtes, autant je vous conchie,

Mais comme les plus sages d'entre vous : les vautours;

J'emmerde vos carcasse, oui mais avec Amour.

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 11:17

Les forgerons du Monde, dans leur immense labeur,

Ont su faire équilibre de mille et une espèces,

De la terre et du feu, des rires et des pleurs,

Pour fondre dans la Vie les liens de cette tresse.

 

On offrit à l'oiseau l'air pour porter ses ailes,

Et aux humains l'envie, et l'art pour l'imiter,

Mais un oubli brisa cette fable que l'on cru belle

Quand l'Homme trouva l'Ennui dans cette liberté.

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 21:59

Je ne sais pas si c'est la mer

Ou bien mon âme qui fait des vagues,

Et le soleil est à l'envers

Quand de tes yeux le bleu me nargue.

 

Ma poésie pour toi s'effrite,

Et mes sourires ne valent rien,

Face à ta douceur de granit

Que nul n'érode sans chagrin.

 

Mon coeur se saigne à comprendre

Pourquoi tu y plantes des aiguilles,

Alors que tu le sais si tendre

Qu'il se fend d'un battement de cils.

 

La Raison hurle dans mes tripes

Combien est creuse ta carcasse,

Mais j'attrape l'Amour comme une grippe,

Et tu n'es qu'un virus qui passe.

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Какьрот Рапэ

Ce site, fruit de la rencontre d'un jeune roumain apatride et d'une société mondiale décadente, reflète les désillusions d'une génération minoritaire. A travers des textes souvent hermétiques et forcément absurdes, Aldous Pivitim (Пивътйм), diplômé en Lettres Modernes à l'Université de Cergy-Pontoise, purge ici ses douleurs de vivre et sa quête d'idéal. De ces calembours cruels, au slavisme assumé, résonneront sans doute en écho vos interrogations viscérales.

French kiss

Loutre viscérale

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