Ô vent qui chasse l'automne
Que ton souffle languissant et fort est dur
Qu'il pousse profondement dans le dos
Vers le froid, vers là haut
Où tout est blanc ou gris
Où la lumière n'est plus qu'une nuance de noir
Comme les arrêtes d'un monde qui n'est plus rond
Oblique comme une droite.
Dehors il pleut des parapluies de goudrons
Les dames âgées s'en amusent plus que les enfants
Eux auraient voulu de la neige pour décrisper leurs parents.
Heureusement que les clochards meurent toujours
Il faut bien que quelqu'un s'occupe que tout soit normal.